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Commerce et Economie

Vignobles : pourquoi investir dans l’Or Rouge ?

Placer son argent dans un domaine viticole constitue un excellent moyen de diversifier son patrimoine et ses revenus, d’autant plus que cette opportunité n’est plus réservée qu’aux personnes aisées. En effet, il existe des alternatives intéressantes pour les personnes disposant d’un capital modeste.

Un investissement fiable

Il n’est plus nécessaire de mettre sur la table des millions d’euros pour réaliser un investissement viticole. Grâce aux groupements fonciers viticoles (GFV), on peut acquérir des parts d’un vignoble tout en bénéficiant d’un certain nombre d’avantages fiscaux. La démarche consiste à acheter ses parts d’un vignoble puis d’en confier l’exploitation à un viticulteur professionnel. Les revenus sont issus du fermage et sont redistribués aux investisseurs en fonction de leur nombre de parts. Cela permet de diversifier ses produits d’épargne tout en se déchargeant de la plantation et de la gestion.

Un investissement viticole via un GFV est jugé peu risqué au regard de la bonne forme du secteur, même si le capital n’est pas garanti. Une part Coûte entre 3 000 et 200 000 euros selon la qualité des appellations et la localisation du domaine. Ce type d’investissement se rencontre dans tous les terroirs français, le bordelais représentant quatre GFV sur cinq.

Il faut savoir que le rendement moyen est de 2%, tous frais déduits, ce qui n’est pas très élevé. Cependant, ce type de placement représente une occasion en or pour se constituer une cave. En effet, la rémunération peut se faire sous forme de bouteilles, et sachant que le vin se bonifie avec le temps, cela peut être nettement plus avantageux, avec des rendements qui peuvent facilement grimper jusqu’à 5%. Certaines appellations d’origine protégée (AOP) ont gagnées plus de 200% du prix à l’hectare en vingt ans, l’investisseur peur donc s’attendre à des plus-valus importantes en cas de revente.

Une fiscalité et une transmission avantageuses

Il est à noter que les revenus tirés des parts de GFV sont considérés comme des revenus fonciers. Un investissement viticole peut donc aussi se révéler profitable en matière de fiscalité. Pour les contribuables assujettis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), le foncier rural est imposé sur seulement un quart de sa valeur dans la limite de près de 102 000 euros. Au-delà de ce seuil, l’exonération est de 50%.

Si l’acquisition est réalisée à crédit, les intérêts sont déductibles, et en cas de revente, les plus-values sont imposées comme une cession immobilière taxée à 19% en plus de 15,5% de prélèvements sociaux. L’abattement va de 2 à 8% par an selon la durée de détention des parts de GFV, et si le prix de cession en cas de revente est inférieur à 15 000 euros, il n’y pas d’impôt sur les plus-values. Enfin, l’acquisition de parts de GFV permet de bénéficier d’une exonération partielle de droits de succession et de donation.

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